Les itineraria sont des documents remontant pour les premiers à l’Empire Romain. Ces listes répertorient les routes et les distances entre différents points, utilisés principalement pour les voyages et le commerce. Parmi les plus célèbres, on trouve l’Itinéraire d’Antonin, un registre du IIIe siècle listant les principales routes de l’Empire d’Ouest en Est et du Nord au Sud. Ces itineraria étaient également utilisé pour le sacré comme par l’Anonyme de Bordeaux qui décrit le voyage d’un pèlerin de Bordeaux à Jérusalem, montrant l’évolution des itineraria vers des récits plus personnels. Préférés à l’usage des cartes, rares et précieuses en raison de la complexité de leur création et de leur reproduction. L’usage de ces dernières du attendre la Renaissance et les progrès de l’imprimerie pour prendre l’essor qu’elles connaissent aujourd’hui.








Tout comme les anciens itinéraires, mon propre voyage est une œuvre en cours au fur et à mesure des jours qui se déroulent. Dans cette quête perpétuelle, je me retrouve inspiré par des mots intemporels. Nietzsche a écrit : « Il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. » Ces mots résonnent en moi, me rappelant que chaque nouveau voyage, chaque itinéraire emprunté, est une occasion de créer, de découvrir et de s’émerveiller. Borges, nous montre que « chaque fois que nous parcourons un chemin, nous réinventons le monde. »